Aucun accord conclu ce mercredi 13 mai à 19 heures

Publié le par Tous ceux qui luttent pour sauver FAURECIA Auchel

Les informations recueillies ce soir, à 19 heures, auprès d'une déléguée CGT font état d'une légère avancée par rapport à ce qui avait été conclu à l'issue de la journée de pourparlers d'hier. L'opiniâtreté des grévistes à refuser de laisser les dirigeants de Faurécia galvauder leur avenir et celui de leur usine a du bon. Et leur intention n'est pas de lâcher du lest à ce moment crucial de leur conflit, certainement le plus important depuis le début.

A 15 h30, les négociations de ce mercredi 13 mai ont cessé - provisoirement - sur les propositions suivantes de la Direction :

*    Les départs volontaires bénéficieraient d'une prime extra légale de 45 000 €, les salariés réclamant toujours qu'elle soit fixée à 50 000 €.

*    Les primes pour les mutations sur le site d'Hénin seraient de 28 000 € (elles étaient de 15 000 € à l'origine), accompagnées d'un forfait de frais de déplacement de 80 € par mois. Quant à celles pour Marles, elles s'élèveraient à 6 500 €, alors qu'au départ, rien n'était prévu. Aucune information n'a filtré, pour l'instant, sur les futurs contrats de travail du personnel transféré.

De cette seconde journée de tractations, on aurait donc pu conclure qu'aucun accord n'était intervenu entre représentants des salariés et les dirigeants. Ces derniers avaient même quitté l'usine en milieu d'après-midi au vu de la situation de blocage, en exprimant le souhait de réunir à nouveau, et dès demain matin, les parties prenantes autour du médiateur posté en sous-préfecture de Béthune. L'intersyndicale CGT/FO, campant sur une position ferme face à ce qu'elle considère comme nettement insuffisant, a refusé d'y participer. Mais au moment où notre relais syndical sur le site de Faurécia Auchel nous précisait la teneur des pourparlers d'aujourd'hui, c'est-à-dire à 19 heures, la Direction faisait une réapparition remarquée dans l'usine. Faut-il y voir une relation de cause à effet ? Peut-être...

En tout état de cause, nous ignorons toujours, à presque 20h30, si les débats ont repris. Nous donnerons aux lecteurs du blog des précisions dès demain à ce sujet. Ceci étant, il faut noter l'afflux de commentaires qui nous parviennent, encourageant les grévistes à la poursuivre la résistance face à des dirigeants intransigeants. Tous ces témoignages de solidarité ne peuvent que les engager à poursuivre leur lutte. C'est à ce prix que se joue leur avenir et celui de leurs familles.   

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Z
courage camarades,il n'y a que la forces qui vaillent d'etre utilisé dans ces conditions, amis de toyota
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T
bonjour,<br /> votre gréve fait parler de vous de partout; en tout cas je vous félicite du mouvement que vous entreprenez car le courage il le faut et moi j'ai appris a le prendre (toyota) et c'est en force qu'on réussi a obtenir ce que l'on veut ou presque en tout cas .<br /> bon courage et allez jusqu'au bout de vos revendications
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G
courage à vous,si seulement toutes les entreprises en difficultés réagissaient comme vopus çà permettrait peut être d'avancer en France,j'espère que si jamais cela arrive ds mon entreprise que nous ferons pareil que vous,nous battre pour notre emploi,alors courage à vous vous avez mon soutien.
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J
bonjour<br /> <br /> il ne faut rien lacher car il faut se demandé combien touchera le directeur quand le site faurecia fermera bon courage un camarade de toyota
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N
"Aucun de nous ne peut se sauver seul; il faut que nous nous perdions ensemble ou que nous nous tirions d'affaire ensemble...". Jean paul sartre.<br /> (Huis Clos, 1947). Cette citation devrai devenir votre slogan et fer de lance. Elle represente pour moi tout ce que vous avez demontré à la direction de Faurecia mais aussi aux autres salariés. Je vous souhaite de tout coeur de reussir sans courber l'échine. NICPOKERMAN.
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